Du dynamisme pour les territoires

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Éolien et territoires sont-ils compatibles ? Les éoliennes profitent-elles aux territoires qui les accueillent et comment cela se traduit-il concrètement ? L’éolien étant une énergie renouvelable produite localement, une partie des revenus bénéficient directement aux collectivités et permet notamment aux communes rurales de pallier la disparition de certains services publics et de réaliser des projets aux services de la population.

L’éolien dynamise l’emploi local

L’éolien et les territoires sont par nature indissociables. L’éolien étant une énergie renouvelable locale, un parc éolien génère des emplois locaux. La filière éolienne compte aujourd’hui plus de 22 000 emplois directs et indirects sur le territoire français avec des spécificités régionales. Les emplois industriels sont concentrés dans les bassins industriels historiques : Auvergne-Rhône-Alpes, Grand Est et Occitanie, Hauts-de-France, Ile-de-France et Pays de la Loire, en particulier pour l’éolien en mer. 

Les autres catégories (services, développement, bureaux d’études) sont réparties de manière plus diversifiée sur l’ensemble du pays. Les emplois d’exploitation et de maintenance sont implantés au plus près des parcs afin de pouvoir intervenir dans les meilleurs délais possibles.

Dans une démarche de responsabilité, les développeurs et exploitants de parcs éoliens privilégient naturellement le recours aux entreprises locales à chaque étape du projet, de l’étude de faisabilité au chantier de construction en passant par l’entretien des abords. Et ceci concerne plusieurs secteurs : bureaux d’études, ornithologues, géomètres, entreprises de défrichement, génie civil etc… La construction d’un parc éolien ruissèle sur l’économie locale : restauration, petit commerce, hôtellerie… La réalisation d’un parc éolien en mer peut créer plus de 1000 emplois et s’échelonne sur environ 2 ans.

Des centres de formation redonnent également de l’attractivité aux territoires qui les accueillent. Du CAP à la licence professionnelle ou au diplôme d’ingénieur, l’éolien attire nombre de jeunes, notamment pour les secteurs de la maintenance et études (mécanique, acoustique, électronique des turbines, ingénierie des systèmes, ressources marines…). Au total ce sont quelques 300 formations qui rayonnent sur le territoire français, des établissements de second degré aux universités et grandes écoles en passant par les centres de formation continue. Il existe différents campus partenaires de fabricants d’éoliennes

Eolien et territoire

L’énergie éolienne permet de diversifier les revenus des collectivités locales

Entité économique de fait, un parc éolien génère une fiscalité multiple. Ces retombées fiscales non négligeables permettent aux communes de diminuer les impôts locaux, d’augmenter leur capacité d’emprunt et de financer des projets pendant toute la durée de vie du parc (20 à 25 ans). Concrètement un MW d’énergie éolienne raccordé représente 10 à 15 000 €/par an. Ces revenus sont redistribués entre les différentes collectivités concernées (bloc communal, agglomération, département …). Le régime fiscal de l’établissement public de coopération intercommunale, auquel appartient la commune d’implantation, fixe les règles de répartition. Les riverains peuvent également être associés financièrement ou à la gouvernance en fonction du type de projet.

Ces revenus sont générés via différents types de prélèvements fiscaux :

 

  • la taxe foncière versée au département, à la communauté de communes, ainsi qu’à la commune d’implantation du parc éolien.
  • la Contribution économique territoriale (CET), est composée de la cotisation foncière des entreprises (CFE) et de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE). La CFE est affectée aux communes et à la communauté de communes. Sa base d’imposition est définie sur la valeur locative des biens imposables (prix de revient). La CVAE est répartie selon un taux fixe annuel et calculée en fonction de la valeur ajoutée produite, c’est-à-dire sur les produits d’exploitation auxquels on soustrait les charges d’exploitation.
  • l’Imposition Forfaitaire sur les Entreprises de Réseaux (IFER). L’IFER constitue la taxe la plus importante versée par les exploitants de parc éolien puisqu’elle représente près de 70% du montant total des taxes et impôts dus. Le tarif annuel de l’imposition forfaitaire est fixé chaque année.

1000

c’est le nombre d’emplois que peut générer à lui seul un grand projet d’éolien en mer

300

c’est le nombre de formations dans l’éolien réparties dans toute la France

1 MW

d’éolien raccordé c’est 10 à 15000 € par an de revenus fonciers pour les collectivités

20 à 25 ans

c’est la durée de perception des revenus fiscaux pour les collectivités
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